COLLÈGE JEAN RICHEPIN PLENEUF-VAL-ANDRE (22)

Collège public de 16 divisions (400 élèves), extensible à 20

Moa :
CONSEIL DÉPARTEMENTAL DES CÔTES D’ARMOR
Avancement :
2018 - Concours non lauréat
Surface plancher :
3 870 m²
Coût travaux HT :
6 300 000 €
Moe :
Atelier Garçonnet (architecte associé), Albdo (fluides), QSB (structure bois), BSO (structure béton), ITAC (acoustique), Process Cuisines (cuisine), Ubi-City (environnement), Amar (paysage), Rannou (économie et OPC)
Performance :
Démarche HQE / proposition d’accompagnement à la labellisation E+ C-
Localisation :

La reconstruction du collège Jean Richepin fait l’objet d’une conception urbaine, architecturale et fonctionnelle en adéquation avec un phasage apaisé des travaux. Le maintien des fonctionnalités existantes durant le chantier et la limitation à un seul transfert des fonctions (de l’existant vers le neuf) sont les clés d’entrée dans le projet : elles induisent l’organisation générale du chantier et la composition d’ensemble du projet.

Ainsi, l’implantation des nouveaux bâtiments du collège est réfléchie afin de mettre en œuvre un chantier optimisé en site occupé en termes de continuité d’usages. Cette implantation bâtie est également mise en regard des enjeux urbains et architecturaux à terme pour la vie de l’établissement.

Le projet vient créer un parvis d’accueil sur le boulevard Kennedy qui participe à une meilleure visibilité, accessibilité, mise en scène et sécurisation du collège. Adossé à ce parvis, le bâtiment principal est façonné par deux volumes superposés : le volume de rez-de-chaussée en structure béton et le volume d’étage en ossature bois.

La façade publique du collège présente une volumétrie singulière qui rompt avec l’image monolithique de l’équipement scolaire. Trois volumes en rez-de-chaussée façonnent des émergences sur l’espace public. Celles-ci mettent à l’échelle le premier plan construit et mettent en scène des fonctions « d’appel » du collège.

Ce principe de segmentation du pied bâti par une alternance d’émergences et de creux se prolonge sur la façade intérieure de l’équipement, face à la cour. Le rez-de-chaussée en béton lasuré sur le boulevard Kennedy se retourne alors en un ruban de préaux jusqu’au restaurant scolaire. Les préaux participent à l’identité architecturale du collège en dessinant un élément continu de tension horizontale qui fait contrepoint avec le paysage en relief en fond de scène de la cour.

Le projet de reconstruction inscrit au cœur du nouveau collège les lieux interactifs qui gravitent quotidiennement autour des fonctions d’enseignement : le hall, le foyer, le CDI et la salle à manger des élèves. De grands vitrages rendent transparents ces lieux de vie sur la cour. Une coanimation se crée ainsi entre les usages intérieurs et extérieurs du collège.

La spatialité est libérée pour l’usage : pour les locaux eux-mêmes mais aussi pour les circulations conçues comme des « rues intérieures » éclairées naturellement à chaque niveau, devenant de véritables lieux de vie.

 

Perspectiviste : Air Studio